Pardon du retard!

Coucou vous!

Désolée, j'accumule du retard sur le blog promis, j'ai pour bonne résolution de mettre plus régulièrement des nouvelles sur le blog! Bon, il est maintenant temps de rattraper le temps. Aux dernières nouvelles nous étions au port  de Trapani, où nous prenions grains sur grains. Une vraie météo de bretons!

Grain Trapani

Sur les derniers jours restés à Trapani nos voisins du bateau Maloya ont décidé de faire quelques petits travaux à leur bord. Ces travaux impliquaient d'utiliser une colle à forte odeur, nous avons donc accueilli à bord du Bag-Vian Maya et Cloé pour qu'elles ne dorment pas dans des odeurs néfastes. Le Bag-Vian s'est transformé! Affaires d'école, peluches (une petite vingtaine tout de même!), couettes, mouchoirs, gouttes pour le nez, pommade pour bien dormir, enfin une organisation de Maya et Cloé PARFAITE! Ce fût un énorme plaisir pour nous de les avoir à bord, doudous compris.

Les pepettesPetitdej

Niveau navigation, nous étions en pleine dépression. Enfin, une dépression météorologique on s'entend! On arrivait sur la fin de notre mois à Trapani. En effet si l'on négocie les prix des ports sur des plus longues durées on arrive à avoir de bons prix. Mais bon rester encore un mois de plus à Trapani était une idée qui ne nous plaisait pas plus que ça avec Jean. En effet, le port n'était pas cher et c'est un gros avantage sachant qu'il fait encore trop froid pour aller dormir à l'ancre dans des criques mais rester deux mois au même endroit c'est quand même pas l'idée qu'on s'était faite du voyage. Alors, malgrès la dépression qui nous tournait autour, on décide avec Jean de partir le dimanche 25 janvier au matin. Maloya de leur côté pensaient partir le lundi. Donc au matin, on commence à dire au revoir, on se prépare, on tourne la clé et... rien ne se passe. Le moteur ne démarre pas, on a la batterie à plat. Faux départ. Enervé, Jean dévisse les coffres qui entourent le moteur afin d'y accéder pour voir si notre alternateur ne nous a pas lâché, et il fait griller sa visseuse. Tout rouge il rochonne et moi pour ne pas le déranger je vais boire le thé chez nos voisins, avec les filles toutes contentes que nous partions le lendemain avec elles.

Le lundi matin on part, à deux bateaux, direction San Vito lo Capo. C'est à 15 milles nautiques de Trapani, une petite navigation dans le but de reprendre le bateau en main. La météo est plutôt belle, il ne pleut pas, on a un joli vent. Par chance on voit des grains de pluie au large mais on arrive à passer entre les gouttes. Après 4 heures de navigation on arrive dans un nouvel endroit, un très joli petit port. On profite de la fin de la journée pour visiter le village qui est désert en cette saison mais très joli.

Erice merCap

SicileGrain mer

San Vito2San Vito

Ville san vitoTitanic

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain on se réveille tôt, il faut partir naviguer. Je veux passer le cap Gallo qui correspond à l'entrée dans la rade de Palerme. Je suis assez stressée de naviguer ces jours, c'est des fenêtres météo, il n'y a pas de réel danger cependant nous ne sommes pas dans une situation météorologique stable. Il y a régulièrement des grains, des surventes, des changements de direction du vent et de la houle, enfin c'est pas facile de naviguer. Mais des fois il faut quand même avancer. On part du port 30 minutes avant Maloya et on découvre une mer très houleuse avec pas mal de vent. Ni une ni deux on réduit la voilure pour que le bateau ne soit pas trop dur à barrer. Ce jour là on a pas mal de route à faire, environ 7 heures de navigation, il faut donc avancer mais pas trop se fatiguer non plus. On est très content du bateau, en début d'après-midi on est presque à la hauteur du cap que l'on souhaitait dépasser. En plus, Maloya ne nous a pas trop vite rattrapé, bien qu'il aille clairement plus vite que nous! Par fierté Jean ne veut pas se faire dépasser par Régis (capitaine de la flotte Maloya) et veut mettre plus de voile à Bag-Vian. Ok, il gère, je lui donne la barre! Tactiquement Régis choisit de frôler le cap. Jean par contre fait le choix de partir plus au large. Petit à petit le vent refuse notre route et le cap créé une mer croisée pas facile à naviguer. Maloya nous dépasse, passant le cap une quinzaine de minutes avant nous. Ha les choix tactiques! L'équipage du Maloya arrive 30 minutes avant nous au port d'Aranella, demi heure qui nous a valu deux grains de grêle! On arrive à bon port contents mais bien mouillés!

Arc en ciel

 

 

 

 

 

 

Le mercredi matin on fait 15 minutes de moteur pour rejoindre le port de Palerme. Avec Jean nous ne voulions pas trop aller à Palerme, cependant une énorme dépression est à nouveau prévue et il a été possible pour Régis de négocier les prix du port pour nos deux bateaux. On s'amarre donc côte à côte, prêt à attendre une nouvelle tempête avant de recevoir ma famille le 30 pour l'anniversaire de mon papa chéri!

Le 30 janvier, on prend le train avec Jean direction Capo d'Orlando. C'est là-bas qu'on se retrouve avec ma famille, accompagnée par ma grand-maman. Je suis tellement contente de les voir! Ma maman et ma soeur ne restent que deux jours et mon papa reste jusqu'à mercredi. Ils ont loué une voiture à Catane et mon papa, sur conseil de son frère adoré à pris une Fiat Panda, parce que son frère lui a assuré qu'on était toujours surclassé lors de location de voiture. Bien entendu, on leur donne une Fiat Panda dans laquelle on arrive quand même à se coincer! Durant leur séjour on va rendre visite à de la famille, voir les oliviers de ma grand-maman, visiter Cefalù, puis venir au Bag-Vian. Je suis tellement heureuse et reconnaissante qu'ils soient venus nous trouver, c'était que du bonheur, merci infiniment.

SuclasseeTheatre Massimo

San NicolaSelfie 3

NousRue

Les doudousMonreale

EgliseLA famille

 

 

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